dimanche 30 décembre 2007
J.J. Abrams crée le buzz avec Cloverfield, un nouveau projet monstrueux.
C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Hollywood. Le prochain film produit par J.J. Abrams (ci-devant créateur des séries Alias et Lost, réalisateur de Mission Impossible III et du prochain Star Trek XI) vient de se révéler sur la toile avec une première bande-annonce et un mystérieux site officiel. La bande-annonce montre une fête entre amis, ambiance bon enfant. Soudain, l’électricité se coupe. Une plainte lugubre retentit. Les fêtards montent sur le toit de l’immeuble, hésitent, attendent. Le camescope tremble un peu. A l’autre bout de New-York, d’un coup, une gigantesque explosion. Des gravats brûlants s’écrasent dans la rue, juste à côté. Tout le monde redescend à toute vitesse dans la rue. Un dernier débris atterrit dans la rue, détruisant un immeuble et quelques voitures sur son passage. C’est la tête de la Statue de la Liberté. La bande-annonce se termine sur une série de chiffres « 1-18-08 » (18 janvier 2008 au format anglais), qui peut aussi bien correspondre à la date de sortie du film qu’à son titre. Jusqu’à présent, le projet n’était connu que sous le nom de « Cloverfield » (champ de trèfles). Les plus folles rumeurs courent sur son sujet, alimentées par le nouveau site officiel (1-18-08.com donc) et par une multitude de faux sites et de messages dans des forums, qui donnent une profondeur à la réalité décrite dans le film. Pour l’instant, on sait principalement que le tournage a débuté il y a seulement un mois et qu’il devrait s’agir d’un film de monstres. Les références bibliques cachées dans les divers sites (ou inventées par l’imagination des internautes) semblent nombreuses. En fouillant un peu le web, notamment les forums du site spécialisé IMDB.com, on tombe sur un illuminé qui dit se nommer Van Mantra. Dans les forums et sur son site, le cryptique EthanHaasWasRight, Van Mantra raconte les suites de l’Apocalypse qui a touché la Terre : des monstres à l’ouïe fine, massacrant la race humaine et détruisant toute civilisation. Un destin funeste qui, selon Van Mantra, avait été prédit par un dénommé Ethan Haas, sorte de messie moderne. Extrait de l’une de ses prophéties : « Le grand cycle, le début de la fin, arrivera quand les plans des Dieux se tourneront de nouveau vers le monde des hommes. Face à Van Mantra, un autre lieu immanquable de cet univers alternatif est le blog EthanHaasWasWrong, animé par un certain Mezin Source. Il y écrit, en anglais et en sanscrit, que Van Mantra est un menteur. De quoi laisser libre cours à l’interprétation des internautes. Après avoir écumé sites plus ou moins officiels et forums divers, certains, habitués aux énigmes biscornues de J.J. Abrams après Lost, commencent déjà à émettre de multiples hypothèses : monstres géants, créatures issues du mythe de Cthulhu imaginé par H.P. Lovecraft... Seul fait avéré : en quelques jours à peine, Abrams a réussi à générer un buzz impressionnant pour un film au casting peuplé d’inconnu, avec aux manettes un réalisateur de séries télé (Matt Reeves). En à peine trois jours, plusieurs dizaines de milliers de messages au sujet du projet Cloverfield ont déjà été laissés sur les blogs et les forums du web par des internautes passionnés. A charge désormais pour Abrams et ses compères de ne pas décevoir.
Quand les pluies de flammes tomberont des cieux, quand la Terre elle-même tremblera et que les grandes cités de l’humanité ne seront plus que ruines, ils viendront sur Terre. Leur plan est fait, leur but est clair. Ils viennent en guerre. »
mardi 11 décembre 2007
lundi 10 décembre 2007
Radio sattelite
a quand le telephone?
La radio numérique en France en 2008
| Publiée par Alexandre H. le Mercredi 14 Mars 200 |
samedi 8 décembre 2007
vendredi 7 décembre 2007
mercredi 5 décembre 2007
de l'agenceSmall is beautiful : tendance environnement
Olivier Darné
http://www.parti-poetique.org/
La nouvelle tendance est la maison environnementale sous forme de petite maison dans la cité. Et au niveau culturel, la cellule internationalisante artistique (écho du style international dans l'art).
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/11F260A41C9794D8C12573620043F146?OpenDocument
http://www.aujourdhuilejapon.com/article.asp?IdArticle=2384
http://www.paris-art.com/exposition-annonce/exposition/10236/paris-centre-pompidou-h-box.html
http://www.musac.es/prensa/web9/h_box0.html
http://www.basf.fr/index.php?pge=116
http://www.lefigaro.fr/sciences/20061204.FIG000000148_une_maison_qui_consomme_huit_fois_moins_d_energie.html
Ombres chinoises
gagner de l'argent en surfant sur le net comme d'habitude
c'est possible...
http://www.kitbar4dollars.com/signup_fr.php?ref=37216
Eternité et Van der Keuken
edition intégralehttp://www.arte.tv/fr/recherche/1175738.html
http://www.johanvanderkeuken.com/frameset.php?language=fr
http://www.artevod.com/programDetails.do;jsessionid=3D8CB014763656447B586F70B1E1A3B4?emissionId=2139
« Amsterdam Global Village » : une ville et des corps
« Amsterdam Global Village », qui sort aujourd'hui au Studio des Ursulines à Paris, est un pur rêve de film, qui nous donne à vivre une expérience du monde légère, humaine, en mouvement, et atteint à quelque chose comme la quintessence du cinéma. Johan Van der Keuken dit qu'il aurait pu se « casser la gueule ». On comprend ce qu'il veut dire, tant ce quarante-septième film de quatre heures prend tous les risques, opérant la jonction entre documentaire, fiction et même reportage, se déroutant lui-même pour partir plusieurs fois dans d'autres directions, d'autres styles, d'autres montages, décollant de la métropole pour se retrouver dans la poésie d'un village bolivien où, pourtant, le divorce existe ou en pleine guerre de Tchétchénie avec des enfants pris pour cibles.
C'est une histoire qui raconte une ville et des corps, Amsterdam et les étrangers qu'elle accueille. Il y a le cinéaste dépaysé, étonné lui-même par le battement de sa cité. Il y a l'autre, surpris dans la douleur de l'exil et la nostalgie de valeurs expulsées de nos sociétés. Roberto souffle dans son instrument à vent, l'avion décolle et on peut s'envoler. L'art de mettre en images une idée. L'homme d'affaires tchétchène Borz-Ali regarde la guerre sur CNN. Des enfants chinois apprennent à écrire. Une vieille dame juive revient sur les lieux où son mari fut emmené pour les camps. Des Ashantis dansent pour un mort. Khalid, le coursier marocain, déclenche lui-même la caméra qui le filme…
Johan Van der Keuken travaille contre l'ethnographie. Il jongle entre construction, narration et réel et toujours revient à la fluidité, à l'eau des origines. Il reçoit, s'imprègne et, imperceptiblement, nous renvoie des images qui nous changent un peu, au moins le temps de ce film fulgurant sur la tolérance.
L'intégrale cinématographique de Johan Van der Keuken a démarré le 6 octobre et durera jusqu'en mars 1998 sur la chaîne câblée Planète.
Une rétrospective de ses photographies aura lieu l'automne prochain à la Maison européenne de la photo, à la Galerie nationale du Jeu de paume, à l'Institut néerlandais, à la Galerie du Jour et à Tourcoing.
M. J.
extraits videos :
liens :
http://www.artevod.com/player.do?method=playSample&mediaId=9230
http://www.artevod.com/player.do?method=playSample&mediaId=9231
http://www.artevod.com/player.do?method=playSample&mediaId=9232
